Cet arbuste en forme de cloche est certe magnifique mais aussi toxique.
L’allamanda jaune (Allamanda cathartica) fait partie de la famille des Apocynaceae et est originaire des régions tropicales d’Amérique du Sud. Il est natif du Brésil mais est cultivé partout dans le monde comme plante décorative. Il nécessite beaucoup d’ensoleillement et un haut niveau d’humidité. Il n’aime pas être dans l’ombre et ne tolère ni le gel ni les sols salins ou alcalins. Si les conditions appropriées sont réunies, il peut pousser très rapidement, mesurer jusqu’à 6 mètres de hauteur, et peut grimper facilement sur les murs.
Canóvanas, une ville de Porto Rico, l’a choisi comme fleur nationale du pays, alors qu’en Australie, elle est considérée comme une plante envahissante.
J’ai vu cet arbuste à la Réunion pour la première fois, il orne souvent les jardins puisqu’il se sent bien dans ce climat chaud et humide. Il est connu sous le nom de coupe-trompette d’or, mais aux Antilles françaises, il est appelé liane à lait parce que chaque partie de la plante contient du latex blanc.
Ses fleurs jaune vif en forme de cloche sont particulièrement belles, et finissent dans une figure d’étoile arrondie avec 5 lobes. L’intérieur de la mince corne est foncé et pommelé. L’allamanda fleurit toute l’année, et dégage une odeur douce et fruitée. Son fruit est dans une capsule épineuse. Les feuilles de l’arbuste sont longues et éclatantes.
Cet arbrisseau, comme beaucoup de belles plantes fleuries, est toxique. Il peut provoquer des irritations en le touchant, et son ingestion peut entraîner des vomissements et des diarrhées. En Amérique latine, il est utilisé dans la médecine douce. A Cuba, des infusions sont préparées de ses feuilles et servent d’émétique. En Colombie, son latex est employé comme vermifuge. L’extrait d’Allamanda facilite la cicatrisation des plaies, mais celui de ses racines et de ses feuilles provoque une hypotension chez le chat.