Ce petit carnivore a des relations familiales complexes, un tuteur de son groupe prend souvent soin de la descendance.
La mangouste rayée (Mungos mungo) fait partie de la famille des herpestidés. De temps en temps, on peut la voire en compagnie des babouins et des phacochères, où elle nettoie la fourrure de ses derniers en échange d’un peu de nourriture.
Elle vit se trouve presque partout au sud du Sahara, principalement dans les régions centrales et orientales de l’Afrique, mais évite les forêts tropicales et les territoires arides au sud-ouest. Elle préfère la savane et les endroits boisés et ouverts, où elle trouve largement assez de nourriture. Elle mange surtout des insectes, des invertébrés rampant sur le sol, des grenouilles, des petits reptiles, des oiseaux et leurs œufs, mais attrape parfois également quelques petits mammifères.
Elle mesure de 30 à 45 centimètres de longueur, à cela s’ajoute 15 à 30 centimètres de longueur pour sa queue tapissée par une fourrure dense. C’est un animal courtaud avec une hauteur au garrot de 18 à 20 centimètres, et pèse de 1,5 à 2,25 kilogrammes. Sa tête est plutôt grande, cependant ses oreilles sont courtes. Son attribut le plus remarquable est sa fourrure à rayures qui, tel le zèbre, courent sur son dos et le long de ses flancs. Ses poils sont gris brun et durs, mais les individus vivant dans les régions humides portent des manteaux encore plus foncés. La plante de ses pieds est nue, et 5 doigts ornent chacune des pattes. Ses griffes avant sont 2 fois plus longues que celles arrière.
La mangouste rayée est un animal diurne. Elle passe la matinée à chercher sa nourriture, puis se repose à l’ombre. Pour passer la nuit, elle cherche un abri dans les cavités sous le sol, et trouve souvent asile dans les termitières qui ont plusieurs entrées. Elle emménage dans un nouveau nid tous les 2 ou 3 jours. A l’opposé de quelques autres espèces de mangoustes, elle vit en colonies mixes, comptent de 7 à 40 individus. Parmi eux, des relations compliquées se développent, bien qu’il n’y est pas d’ordre hiérarchique rigoureux. En général, le niveau de violence est faible au sein du groupe, mais ils se battent de temps en temps pour la nourriture, et les mâles peuvent également lutter lors de la période de reproduction. Les femelles sont moins combattives, cependant, celles qui sont les plus âgées et à la fois plus gradées, peuvent facilement expulser les femelles plus jeunes si la famille devient trop nombreuse.
La femelle devient mature à l’âge de 9 à 10 mois, tandis que le mâle ne le devient qu’à 12 à 14 mois. La période de reproduction dans les régions chaudes et humides se déroule tout au long de l’année, alors que seulement lors de la saison pluvieuse pour les endroits arides. Quand la femelle est en œstrus, un mâle dominant l’accompagne jusqu’au moment où elle est prête à copuler. Ensuite, le mâle protège agressivement sa nouvelle femme pendant quelques jours de plus et essaie de se l’approprier. Parfois sans succès, puisqu’elle s’accouple occasionnellement avec plusieurs autres mâles de son groupe, qui n’ont pas peur de partir en guerre pour elle.
La femelle met bas en général 2 à 6 petits après une période de gestation qui dure de 60 à 70 jours, mais parfois même 8 descendants peuvent naître dans une litière. Les petits pèsent 20 grammes au moment de leur naissance, ils n’ouvrent leurs yeux qu’à partir de 10 jours, et quittent leur abri seulement après 3 semaines. Dans les 4 premières semaines de leur vie, un tuteur du groupe, dont la relation génétique exacte avec ces jeunes est inconnue, les accompagne. Il peut être un mâle immature ou une autre mère, qui essai de diminuer la compétition venant de la distribution des aliments entre les petits, et les protège contre le danger. Ils deviennent totalement indépendants à l’âge de 3 mois. Dans la nature, ils vivent 8 ans, cependant ils peuvent atteindre 11 ans en captivités.